Pensées Françaises Contemporaines
Veranstaltungen
01.02.2024 - 31.05.2024: Deutsch-Französische Ausstellung/ Exposition franco-allemande "Ruanda und wir - Rückblick auf eine Reise nach Ruanda dreißig Jahre nach dem Völkermord"
im Gräfin-Dönhoff-Gebäude der Europa-Universität Viadrina in Frankfurt/Oder, Europaplatz 1
Im Juli 2023 flogen 18 Studierende von der Universität Paris 1 Panthéon Sorbonne und der Europa-Universität Viadrina nach Ruanda, um sich auf die Spuren des Völkermords zu begeben. Die Reise bildete den Abschluss des Seminars „Die Shoah und der Völkermord an den Tutsi in Ruanda im Vergleich“, das Dr. Fabien Théofilakis als Pariser Gastprofessor an der Viadrina gegeben hatte. Die Eröffnung fand am 12. Februar 2024 von 18 bis 21 Uhr an der Universität Paris 1 Panthéon-Sorbonne in der Halle Saint-Jacques (133, Rue Saint-Jacques, 75005 Paris) statt. Hier gibt es weitere Informationen und hier geht es zum Reise-Blog der Studienreise.
Wir möchten uns bei den institutionellen und finanziellen Unterstützern, den Personen und Einrichtungen bedanken, die die Reise ermöglicht und zur Realisierung dieser Ausstellung beigetragen haben: Vielen Dank an die Europa-Universität Viadrina, die Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, die Deutsch-Französische Hochschule, der Fondation pour la Mémoire de la Shoah, das Deutsch-Französische Jugendwerk, das Centre Marc Bloch und der Botschaft der Republik Frankreich.
Rendez-Vous sur l’Oder im Wintersemester 2023-24
Veranstaltungsreihe an der Europa-Universität Viadrina zum Thema: "Penser les génocides au XXe siècle“
(„Über Völkermorde im 20. Jahrhundert nachdenken“)
Uhrzeit: 11:15-12:45, GD 07 (vor Ort/hybrid)
(auf Französisch, ohne Simultanübersetzung)
Anmeldung unter pantheon-sorbonne@europa-uni.de oder pensees-francaises@europa-uni.de
01.02.2024
Gastvortrag „En deçà du récit, au défi de la trace : le génocide des Arméniens dans une archive ordinaire“ („Jenseits der Erzählungen, zur Herausforderung der Spuren: der Völkermord an den Armeniern in einem gewöhnlichen Archiv“)
Résumé : Historienne du génocide des Arméniens, Anouche Kunth explore des fonds d’archives sans rapport direct avec les violences qui constituent pourtant l’axe majeur de ses recherches. Registres administratifs, papiers d’identité, listes de passagers, dossiers médicaux ou d’assistance sociale : le fatras des archives ordinaires éclaire d’un jour singulier la persécution et ses retombées concrètes sur les vies frappées. Faire ce constat ne va pas de soi. Il implique un regard, une argumentation, une méthodologie que cette séance de séminaire propose d’expliciter, à l’aide de documents précis : des milliers de « certificats administratifs », remis dans l’entre-deux-guerres à des Arméniens réfugiés en France. Plusieurs thématiques seront abordées (liste non exhaustive) : la privation des droits civiques et nationaux (retirés aux Arméniens ex-ottomans par le régime kémaliste), la destruction des familles (les ruptures de filiation, la perte du nom, les identités de camouflage), la trace et l'effacement, l’après-coup des survivants.
Dr. Anouche Kunth (CNRS, IRIS)
11.01.2024
Gastvortrag „Comment penser le devenir génocidaire. Remarques à partir de l'exemple du Cambodge“ („Über die Zukunft der Völkermorde nachdenken. Bemerkungen zum Beispiel Kambodschas“)
Résumé : Perpétré par les Khmers rouges entre avril 1975 et janvier 1979, le génocide cambodgien a été responsable de la mort de plus du tiers de la population, soit près de deux millions de personnes. La plupart des exécutants étaient encore jeunes au moment des faits, tous n’étaient pas idéologisés, tous ne craignaient pas nécessairement pour leur vie, et pourtant ils accomplirent sans grande réserve et sans se rebeller un massacre méthodique des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants qui leur furent désignés comme « bons à tuer ». La question du devenir génocidaire est donc cruciale, mais pour l’appréhender dans toute sa complexité, il convient de décaler le regard habituel des sciences sociales sur l'acte de tuer, pour se recentrer sur la vie ordinaire dans laquelle les génocidaires évoluent. A quoi pensent les génocidaires lorsqu'ils tuent ? Comment occupent-ils leur temps "libre" ? Comment la mort s'insinue-t-elle dans l'ordinaire de leur quotidien ? Voici les questions que nous essayerons de poser.
Prof. Dr. Richard Rechtman (EHESS)
16.11.2023
Gastvortrag „La Shoah au village ? Le lynchage d’aviateurs alliés dans le Reich, 1943-1945“ („Der Holocaust im Dorf? Der Lynchmord an alliierten Fliegern im Reich, 1943-1945“)
Résumé : Environ 10 % des aviateurs alliés tombés sur le Reich entre 1943 et 1945 ont été violemment agressés ou lynchés à mort par les civils. Encouragées par les autorités, ces violences populaires ou « Lynchjustiz » s’inscrivaient dans l’univers nazi de la représentation des Juifs comme inspirateurs des bombardements, et des aviateurs comme Juifs eux-mêmes. La racialisation des bombardements et des aviateurs révèle le caractère nazi de ces violences, et montre l’engagement des populations dans le nazisme.
A partir de son ouvrage « Tombés du ciel. Le sort des pilotes abattus en Europe, 1939-1945 », Paris, Tallandier, 2021, Claire Andrieu montrera comment elle a construit un objet de recherche nouveau : la réception au sol, par les civils, des aviateurs tombés pendant la seconde guerre mondiale. L’étude à l’échelle européenne de cet événement qui s’est répété des dizaines de milliers de fois fait ressortir des comportements collectifs très contrastés d’un pays à l’autre. La comparaison internationale permet d’éviter certaines erreurs d’interprétation et de préciser le sens de ces actions collectives. Le cas de la réception au sol des aviateurs alliés tombés en Allemagne nazie illustre le propos.
Prof. Dr. em. Claire Andrieu (Sciences Po Paris)
09.-11.11.2023: Studienreise "Auf den Spuren des Nationalsozialismus in Bayern"
Im Rahmen des Seminars "Pour une approche comparative des génocides du XXe siècle : des Arméniens de l'Empire ottoman (1915) aux Tutsis du Rwanda (2014)" unternahm eine deutsch-französische Gruppe von Studierenden der Europa-Universität Viadrina und der Universität Paris 1 Panthéon Sorbonne unter der Leitung von Dr. Fabien Théofilakis eine Studienreise nach Bayern, um über die Geschichte Münchens und den Nationalsozialismus zu lernen. Hier kann der Reisebericht konsultiert werden.
Vielen Dank an das Deutsch-Französische Jugendwerk und die Europa-Universität Viadrina, die die Reise finanziell ermöglicht haben.
Juli 2023: Studienreise nach Ruanda
Im Rahmen des Seminars von Dr. Fabien Théofilakis „Die Shoah und der Völkermord an den Tutsi in Ruanda im Vergleich" flogen 18 Studierende von der Universität Paris 1 Panthéon Sorbonne und der Europa-Universität Viadrina nach Ruanda, um sich auf die Spuren des Völkermords zu begeben.
Vielen Dank an die Europa-Universität Viadrina, die Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, die Deutsch-Französische Hochschule, der Fondation pour la Mémoire de la Shoah, das Deutsch-Französische Jugendwerk, das Centre Marc Bloch und der Botschaft der Republik Frankreich für die Finanzierung und Ermöglichung dieser Reise.
